Pas d'âge pour les cages.
Catégories : Chasteté ceinture chasteté hom fem
il y a 2 ans
12 octobre.
- Alors ? Ce stage de BTS ?
- Oh, ben, ça fait que trois jours, mais bien. Bien. J’ai vite trouvé mes marques. Non, la seule chose, c’est que je crois bien que le patron me drague.
- Tu crois ou t’es sûre ?
- Vu les regards appuyés qu’il arrête pas de me lancer…
- Il a quel âge ?
- La cinquantaine, je dirais. Et même… bien tassée.
- Oui, oh, ben, à cet âge-là, les petites jeunes de vingt ans, ça les excite que le diable. J’en sais quelque chose.
- En tout cas il a intérêt à se calmer. Parce que je vais te le rembarrer vite fait, moi ! Ce genre de vieux cochon…
4 novembre.
- Alors ça va toujours ?
- Nickel.
- Et le patron ?
- Oh, lui !
- Toujours après toi ?
- Plus que jamais. Il me fait trop rire. Tu le verrais ! Je suis bien tranquille qu’il est persuadé qu’il va arriver à ses fins. Non, il m’amuse. Il m’amuse vraiment. Et c’est pas si désagréable que ça finalement un vieux à qui tu sens que tu fais plein d’effet comme ça. Surtout quand t’en as rien à foutre de lui et que tu sais que ça débouchera jamais sur quoi que ce soit. C’est toi qui mènes le jeu. À ta façon. Comme tu l’entends. Ça t’a un de ces petits côtés jouissif finalement !
- Un sentiment de toute-puissance. C’est pas ça ?
- Si ! Si ! C’est exactement ça.
19 novembre.
- Bon, ben ça y est ! Il m’a invitée au restaurant.
- Et t’as accepté…
- Un peu que j’ai accepté. Quand tu sens que t’as les choses bien en mains…
- Et alors ?
- Oh, ben, ça n’a pas loupé. Il m’a fait une déclaration enflammée. Que jamais il n’avait éprouvé pour personne ce qu’il ressent pour moi. Qu’il en dormait plus de la nuit. Que ça le rendait fou.
- Oui. Ce qu’ils te racontent tous quand ça les démange de tirer leur coup. Et tu lui as répondu quoi ?
- Qu’il fallait pas qu’il me prenne pour une lapine de trois semaines. Qu’il avait tout du coureur. Que ça se voyait comme le nez au milieu de la figure. Que si ces beaux discours ça prenait avec d’autres, eh bien pas avec moi.
- Et il t’a juré, la main sur le cœur, que tu te trompais complètement. Que t’étais la seule. Qu’il n’y en avait aucune autre.
- Exactement ! Je lui ai éclaté de rire au nez. Et de bon cœur…
22 novembre.
- Mais c’est qu’il lâche pas l’affaire…
- Comment ça ?
- Ben, figure-toi qu’hier il s’est pointé avec une clef. Deux même pour être précise. Deux clefs qu’il a déposées sur mon bureau avec des airs de conspirateur.
- Qu’est-ce c’était ?
- C’est aussi la question que je lui ai posée. « C’est quoi ? » Oui, ben, tu sais pas ? Je te le donne en mille. Il s’est emprisonné le zob dans une cage de chasteté. Que j’aille pas m’imaginer qu’il cavale à droite et à gauche.
- Tu les as prises ? Les clefs ? Tu les as prises ?
- Un peu que je les ai prises.
- C’est entrer dans son jeu. C’est lui laisser croire qu’à terme il pourra te sauter.
- Il croit bien ce qu’il veut. Parce que ça, ça se fera pas, il peut toujours courir. Mais, par contre, j’ai bien l’intention de m’amuser. Comme une petite folle.
- C’est-à-dire ?
- C’est-à-dire qu’il va falloir qu’il me montre qu’il s’en est vraiment mis une. Qu’il me raconte pas des mythos.
- T’es vraiment tordue, toi, quand tu t’y mets.
- Ben, tiens ! C’est ce qui fait mon charme.
26 novembre.
- Et alors ? Ça a donné quoi ?
- Ça a donné qu’il s’est pas fait prier, tu penses bien. Qu’il l’a baissé, son falzar. Et que c’était trop rigolo de voir sa queue engoncée là-dedans. De me dire qu’elle avait pas le choix. Qu’elle était obligée de rester bien sage. Surtout qu’à avoir mes yeux dessus comment ça devait lui donner envie. Mais j’ai fait ma dubitative. Mouais ! Mouais ! Et qu’est-ce qui me prouvait qu’il en avait pas une troisième de clef ? Hein ? Sûrement qu’il en avait une ! Sûrement ! Il me roulait encore dans la farine. Une fois de plus. C’était un coureur. On m’ôterait pas de l’idée que c’était un coureur. Ça se voyait tout de suite, ça, d’ailleurs ! Rien qu’à le regarder. Il s’est récrié. Mais jamais de la vie enfin ! Jamais de la vie ! Il y avait que moi qui comptais. Qu’il le prouve alors ! Il demandait pas mieux, lui. Mais comment ? Comment ? Oh, ben c’était très simple. On allait la lui changer sa cage. Et lui en mettre une que j’aurais choisie, moi. Dont je serais sûre qu’il n’aurait pas les clefs.
- Et il a accepté…
- Évidemment qu’il a accepté.
30 novembre.
- C’est toi qui la lui as mise ?
- Ça va pas, non ? Aux chiottes je l’ai envoyé faire ça. Et en se grouillant. Qu’il en profite pas pour s’astiquer la nouille.
- T’as vérifié qu’il se l’était vraiment installée au moins ?
- Évidemment, ça ! Je suis pas complètement idiote.
15 décembre.
- C’en est où ? Tu m’en parles plus de ton patron.
- Ça en est que ça suit son cours. Qu’il y croit dur comme fer qu’il va finir par décrocher le jackpot.
- Et que tu le détrompes pas.
- Oh, pour ça, non ! Ce serait même plutôt le contraire. Je lui agite la carotte au bout de la ficelle et du bâton. Qu’il en soit un peu plus persuadé encore.
- Il va tomber de haut.
- Oui, ben tant mieux ! Que ça lui serve de leçon. Ce genre de vieux pervers qui s’imagine qu’il va pouvoir croquer des petites jeunes…
23 février.
- Tu comptes la siffler quand, la fin de la récréation ? Parce qu’il te demande quand il va enfin y avoir droit, j’imagine…
- Ah, ça, tous les jours. Ou presque. Mais je suis pas pressée, moi ! J’y trouve mon compte. D’abord parce qu’il m’emmène au restaurant plus souvent qu’à mon tour. Et ensuite parce que j’aime trop ça le sentir implorant, ivre de désir pour moi alors que je ne lui consentirai jamais rien.
- Il va pourtant bien falloir qu’à un moment ou à un autre…
- Oui. Le trente mai.
- Et pourquoi le trente mai ?
- Parce que ça fera six mois qu’il a la cage, le trente mai.
- Ben, oui. Et alors ?
- Et alors je me suis renseignée, tu penses bien ! Un type, quand ça fait pas trop longtemps qu’il l’a et que tu le libères, il t’a une érection du feu de Dieu. Mais si, par contre, tu la lui as laissée pendant des mois et des mois, il a tellement perdu l’habitude de bander qu’il peut plus. Qu’il faut qu’il se passe du temps, souvent plusieurs jours, avant que ça lui revienne. D’autant plus que là, lui, comme il a largement dépassé la cinquantaine…
- C’est pas tordue que tu es. C’est démoniaque.
- Et encore ! Tu sais pas tout.
31 mai.
- Alors ? On est le trente-et-un. C’était hier, non ?
- C’était hier, oui.
- Eh, ben, raconte, quoi !
- Oh, ben, hôtel grand luxe. D’abord repas plantureux au restaurant. Avec langoustes, ris de veau et vins fins. J’avais posé la clef sur la table. Il était sur un petit nuage. Il me regardait avec des yeux, mais des yeux ! J’ai fait durer. Aussi longtemps que j’ai pu. Et puis on est montés dans la chambre. Il a voulu m’embrasser. Je l’ai repoussé. « Attends ! » Un tour de clef. Je l’ai désincarcéré. Comme prévu, ça pendait, tout flasque. « Ben alors ! C’est tout l’effet que je te fais ? » Il était désolé. « Je sais pas ce qui m’arrive ! » Je lui ai secoué le morceau. Je l’ai un peu agacé. Décalotté. Rien. Que dalle ! « Ce qui t’arrive, c’est que t’es impuissant. Voilà ce qui t’arrive. Et que tu l’as toujours été. » « Mais non, mais… » « Mais si ! Et c’est dégueulasse ! T’es dégueulasse de m’avoir fait miroiter monts et merveilles comme ça pendant des mois. » Et je lui ai lancé une baffe. Une belle baffe. Monumentale. Depuis le temps que j’en rêvais ! Et je suis partie en claquant la porte.
Belle Histoire,un peu sadique quand-même...! J'adore...! |
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